Liste globale des types d’alimentation

Le chien, ce carnivore non stricte, est un descendant du loup, et à ce titre, il a presque le même type d’alimentation.

Le loup est un carnivore opportuniste : son alimentation se compose en grande majorité « d’ongulés » (cerfs, rennes ou caribou, selon le pays). Le reste de son alimentation se compose de petits mammifères, poissons, amphibiens, oiseaux… Quand je dis que le loup est un carnivore non stricte, c’est-à-dire qu’il va aussi intégrer à son régime des invertébrés, des végétaux (graminées, baies, fruits) issu de l’estomac des proies qu’il ingère.

Notre chien domestique à un organisme similaire et donc des besoins alimentaires semblables : beaucoup de viande et/ou poisson, et un peu de légumes. Voilà la base pour avoir un chien en bonne santé.

(Le chien a besoin d’avoir en permanence à sa disposition de l’eau fraîche. Par exemple, un chien de 15 kg boit environ 1L par jour.)

De nos jours, l’alimentation du chien peut être un vrai casse tête. Il y a tellement de choix que parfois, on s’y perd ! Il faut réfléchir à la manière dont on souhaite nourrir notre animal, et penser aux différents critères qui permettent de se diriger sur un mode d’alimentation qui nous convient (et qui lui convient également).

Plusieurs critères sont à prendre en compte : l’appétence, la digestibilité (ce que le chien va pouvoir assimiler correctement dans son organisme et qui va lui permettre de rester en forme), la facilité de stockage, le coût de revient (le rapport qualité/prix).

Il existe deux grands types d’alimentation pour nos chiens modernes : industrielle et ménagère.

L’ALIMENTATION INDUSTRIELLE :

Les quantités à donner sont souvent notées sur le paquet !

La Croquette

Un joli packaging, de petites boulettes solides, un chien hystérique au bruit du sachet, voilà la croquette. Il s’agit d’un aliment sec, donc facile à garder et une date de péremption plutôt longue. On trouve des sacs de différentes tailles et bien souvent, le prix dépend de la qualité de la croquette.

Les croquettes de supermarché (Frolics, Friskies, Orlando) ou à prix discount (<3€/kg) sont souvent fabriquées à partir de farine animale et de céréales non digérés par le chien, elles sont à éviter.

On trouve désormais des gammes de croquettes sans céréales. Les féculents utilisés sont parmi les plus pauvres en amidon, ils seront donc mieux digérés par le chien. Et elles sont fabriquées avec de la viande de qualité « humaine » (Taste of the wild, Biofood, Orijen, Acana). Je les recommande.

Les croquettes industrielles sont, selon les marques, très nutritives à l’unité de poids. Il y a une rapidité à la distribution, sans altération dans la gamelle, vue sa facilité de stockage. Elles ont relativement une bonne digestibilité des nutriments qu’elles contiennent.

Les publicitaires sont très forts et ont trouvé le bon créneau pour appâter le chaland, en créant des gammes adaptées à chaque race ou stades physiologiques du chien, ceci n’étant pour moi qu’une vaste image marketing…

La Pâtée

Cette petite boîte (si peu dans l’ère du « zéro déchet »… ) contient majoritairement du gras et de l’eau. Très appétissante pour notre animal, il y en a pour toutes les bourses, mais dedans, rien de digestible, ou très peu.

En effet, peu importe la qualité de la pâtée, la qualité de l’alimentation sera moins bonne que des croquettes d’un prix équivalent.

La conservation est aisée et durable, mais une fois ouverte, elle prend de la place au réfrigérateur.

Pour les chiens ayant des problèmes masticatoires, préférez le Pure (aliment déshydraté, complet fait avec de la viande de qualité humaine à réhydrater avec de l’eau chaude au moment du repas) plutôt que de la pâtée.

L’ALIMENTATION MENAGERE :

C’est comme cela que nos aïeuls parents nourrissaient leurs chiens : pas d’aliments du commerce, mais bel et bien ce qu’ils avaient à la ferme !

Il faut parfaitement connaître les besoins de votre chien, qui varient selon sa race, son âge, son niveau d’activité et ne pas hésiter à adapter la ration en fonction de ces différents critères.

La ration ménagère permet une valorisation des « sous-produits » disponibles. Elle s’adapte aux goûts de chaque chien et implique de la part du maître, du temps de préparation, et de la réflexion préalable à la préparation des repas.

Elle est difficilement stockable en grande quantité car elle nécessite un congélateur et peut avoir un coût souvent élevé. Néanmoins, il existe encore des commerçants qui vous feront grâce de bas morceaux de viande, ou de poissons. Vous pouvez aussi demander aux abattoirs.

Le Cru

Il se compose de viandes, poissons, os charnus, abats, panses. Ce sont des aliments riches en protéines animales. Le chien est capable de transformer la graisse en énergie, tout comme il est capable de digérer une viande rance. Apporter une alimentation riche et complète en cru, c’est donner toutes sortes de viandes à son chien.

Les légumes : Sources de fibres comme les carottes, haricots verts, laitue, épinards, courgettes ou des fruits sont à donner en petite quantité car ils fluidifient le transit.

Il faut éviter les pois, fèves, lentilles, choux et oignon.

Attention, le BARF (Biologically appropriate raw food) est une recette protégée, établie par le Dr Lonsdale et le Dr Billinghurst. Ce type d’alimentation est très précis et contient un équilibre stricte entre les aliments.

Le Cuit

Il est généralement composé des restes de table, de viandes, poissons, abats, panses, os charnus, de légumes, fruits et huiles.

Les Huiles : Elles augmentent l’appétence, apportent les acides gras essentiels (Oméga 3, 6 et 9). Le mieux pour votre chien est de mixer des huiles aux bienfaits différents afin d’obtenir le plus de bienfaits possibles (mélanger l’huile d’olive et l’huile de colza ou noix). L’huile de saumon contient les 3 types d’oméga.

L’avantage, c’est que cela se périme beaucoup moins vite après cuisson. Le temps de préparation est cependant plus long.

On peut mixer le cru et le cuit : Donner des légumes crus et de la viande cuite ou des légumes cuits et de la viande crue.